Chasseur, cueilleur, glandouilleur, le marcheur est tantôt celui-ci, tantôt l’autre, au pire dans la peau du visiteur sécurisé dans son véhicule, traversant une réserve dont il subit le charme à travers une vitre qu’il n’est pas autorisé à baisser, à qui l’on a promit une faune exotique mais qui n’aperçoit, au loin, que des vaches qu’il s’efforcera de prendre pour des buffles ; au mieux dans celle du documentaliste consciencieux n’hésitant pas à se baisser jusqu’à la rigole de caniveau où s’écoule l’eau jetée en amont par quelque marchand, qui par son mouvement offre au petit cheval blanc un dernier tour de manège avant que de le pousser dans la bouge d’égoût, à moins qu’une main attentionnée – celle de Mireille pour l’occasion – ne l’extraie du courant, et n’aille pour achever on circuit le prendre en photo au pied d’un autre manège, qui enchante autant l’architecte, qu’il écrase le musard.