Une foule rassemblée sur une colline aux pentes roides, certaines personnes assises, d’autres allant venant, des centaines de personnes au milieu desquelles le dormeur marche, à flanc de colline, pour se retrouver dans une cuisine en plein air, c’est à dire qu’une marmite est accrochée au-dessus d’un foyer sous un toit de tôle duquel pendent divers légumes et des poissons dont certains semblent plus appartenir au règne plastique qu‘animal, une femme se tient à côté, seule personne qu’il connaisse : „Tu es déjà venu hier.“ dit-elle – „Oui c’était pour voir le poisson, les nageoires, les écailles, la queue ; aujourd’hui c’est pour l’odeur.“
(Extrait du „Catalogue des objets, figures et autres, apparus d’une manière ou d’une autre dans des rêves“)