Dans 1000 ou 2000 ans un archéologue pourrait éventuellement s’y intéresser, s’interroger sur leur propriétaire. Pour Lucien les choses sont plus claires : l’homme se révèle non dans ses actions mais dans ses loisirs, non dans les phrases qu’il exprime au cours d’une conservation mais par celles qui lui échappent en rêve, moins par l’utilisation d’objets que par la conversation qu’il peut entretenir avec eux. Il n’est pourtant pas plus surréaliste que porté à l’introspection freudienne. Il connaissait Freud parce que Charcot, et le surréalisme parce que le chocolat Lanvin rendait fou celui qui en croquait.