| Jour après jour au cours d’une
période assez longue Mireille retint les bâtonnets entre
ses doigts avant que de les lacher et progresser autant que le lui permettait
son adresse le plus loin possible dans l’enchevêtrement qu’elle
comparait volontiers à celui qu’affronte un secouriste à
la suite d’un séisme. Il ne s’agissait pas bien sûr
pour elle de porter secours à quelque victime recouverte par les
décombres mais de provoquer, à force de concentration, ce
qu‘obtenait la marchande d’allumettes en craquant ses allumettes.
Sans résultat notable, comme elle le confia plus tard à
Camille. |