Cela faisait un bon bout de temps que ce „Bilderbuch“ était là, avec cette photo et ces photomatons. Invisible pourtant puisqu’il restait là, les jours passant, poussant, comme ces plantes dans une arrière-cour ne recevant la lumière du soleil que lorsque les rideaux de la fenêtre donnant sur la rue et ceux de la fenêtre donnant sur la cour étaient ouverts en même temps à une certaine heure – constellation pour ainsi dire impossible –, ou lorsqu’un locataire les arracherait pour les jeter dans une des poubelles lorsque celles-ci étaient alignées sur le trottoir, et ne la recevant alors, cette lumière, qu’entre le perron et la poubelle; encore fallait-il qu’entre l’arrachage et le jet parmi les autres détritus la plante ait encore suffisament de sève pour être qualifié d’organisme vivant apte à la recevoir.